Quelques dates

L’arrivée de la Sainte Coiffe à Cahors

 

La légende attribuerait à Charlemagne en l’an 803, le don de la Sainte Coiffe à Ayma (Aymatus), évêque de Cahors.

Cette légende est représentée sur un tableau conservé dans la chapelle de la Sainte Coiffe et placé tout à côté du reliquaire.

Toutefois, la tradition plus véridique en attribue à Géraud de Cardaillac, évêque de Cahors, son apport à son retour de voyage en Terre sainte au début du XIIe siècle.

La vénération de la Sainte Coiffe au cours des siècles

 

1119 : le Pape Calixte II consacre l’autel majeur de la cathédrale de Cahors.

1408 :  premier synode de l’évêque de Cahors Guillaume d’Arpajon. A cette occasion est organisée une procession au cours de laquelle la Sainte Coiffe est particulièrement honorée.

1482 : la peste ravage le Quercy. La Coiffe est portée en procession à travers les rues et les places publiques. Tout Cahors est réuni suppliant Dieu d’épargner la cité : l’évêque, le chapitre, le clergé, les consuls et les magistrats, les corporations, les gens de guerre, le peuple. La ville est épargnée.

22 janvier 1487 : par une bulle scellée par dix cardinaux, le Pape Innocent VIII accorde des indulgences aux personnes qui visitent la chapelle de la Sainte Coiffe 

Août 1634 : quatre notables visitent le château de Cennevières (dans le Lot) et identifient fortuitement l’ancien autel de la Coiffe avec l’inscription : « Le souverain Pontife Calixte II a consacré l’autel du Suaire de la tête du Christ l’an 1119, le six des calendes d’août. »

1652 : la peste atteint Cahors. Alain de Solminihac, évêque de la ville, ordonne que la Sainte Coiffe soit portée en procession.

1715 : une messe de la Coiffe se trouve dans le bréviaire romano-cadurcien publié par l’évêque Monseigneur Henri de Briqueville de la Luzerne. Ce bréviaire indique : « Le Suaire, mis sur la tête de Notre-Seigneur, est très religieusement vénéré depuis plusieurs siècles dans l’église de Cahors, qui le tient, d’après la tradition, du très pieux empereur Charlemagne ». Cet office se retrouvera également dans les bréviaires de 1746 et 1760 par l’évêque Bertrand du Guesclin.

1791 : Mgr D’Anglars, évêque de Cahors, cache la Sainte Coiffe en lieu sûr. Elle est restituée à la cathédrale en 1801.

1825 : la Coiffe est replacée avec honneur dans une châsse plaquée d’argent. Sous la Restauration, M. Solacroup, vicaire général, fait don d’une châsse. Elle sert aux ostensions de la Coiffe jusqu’en 1899.

22 décembre 1840 : le Pape Grégoire XVI accorde une indulgence plénière applicable aux défunts tous les jours où est célébrée la messe à l’autel de la Sainte Coiffe

1872 : Monseigneur Pierre-Alfred Grimardias fait restaurer le chœur de la cathédrale et fait transférer la Coiffe dans la chapelle du milieu de l’abside restaurée.

25 juin 1899 : un nouveau reliquaire est inauguré en présence de Monseigneur Enard, évêque de Cahors, et de Monseigneur Dénicha, évêque de Tulle. À cette occasion l’antique procession de la Coiffe est renouvelée dans la vieille cité.

1899 : sur ordre de l’évêque du diocèse, la Coiffe est portée à pied sur 60 kilomètres, d’étape en étape et de paroisse en paroisse, au sanctuaire de Rocamadour.

1940 : à l’initiative de Mgr Paul Chevrier, évêque de Cahors, la Sainte Coiffe est portée en procession dans les rues de la ville.

4 octobre 2015 : la Sainte Coiffe est exposée dans la cathédrale pour l’ordination de Mgr Camiade.

14 avril – 8 décembre 2019 : jubilé des 900 ans de la cathédrale de Cahors ; la Sainte Coiffe est exposée solennellement dans le chœur de la cathédrale.

14 avril 2019 : dimanche des Rameaux, ouverture de l’ostension solennelle de la Sainte Coiffe dans le choeur de la cathédrale. Le Pape François bénit et encourage les pèlerins qui viendront la vénérer.

27 avril 2019 : procession publique de la Sainte Coiffe dans les rues du Vieux Cahors. Plus de 3000 pèlerins y participent.

Avril-décembre 2019 : des milliers de pèlerins venus de toute la France et de nombreux pays étrangers se succèdent de manière interrompue dans la cathédrale pour découvrir et vénérer la Sainte Coiffe.